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Voyage au cœur du Cambodge

Siem Reap

Avant d’atterrir, il faut jeter un coup d’œil au hublot pour s’apercevoir que la région est très verdoyante, et particulièrement riche en zones inondées.
Après 20 heures d’avion, le plus frappant est cette terre ocre, ces palmiers de 20 mètres de haut, et de suite l’on sent une chaleur bien agréable nous tomber dessus. Les vacances commencent...
Après un trajet de 45’, on découvre enfin Siem Reap (prononcez « ciem rip ») marquant autrefois la porte d’Angkor et signifiant « siamois vaincus ».
Même si la cité vit essentiellement du tourisme et de la proximité de 37 sites archéologiques, Siem Reap est finalement une petite bourgade tranquille.
Les routes goudronnées, la plupart financées par la Chine ou le Japon, sont rares dans la ville. Malgré cela, on y voit un balai de mobylettes et de tuk-tuk de jour comme de nuit. L’afflux de touristes implique la construction de nombreux nouveaux hôtels de luxe, qui jouxtent des petits marchés et des maisons modestes.
Sortez de votre hôtel et allez flâner dans les rues pour un moment de détente après des heures de vol. Quelques photos typiques agrémenteront joliment votre album.

Parc archéologique d’Angkor

En route vers Angkor Vat qui se situe à 6 km au nord de Siem Reap, nous tombons sur l’immense (400 km² !) parc archéologique, ancien centre névralgique de l’Empire khmer qui rayonna en Indochine du IXème au XIIIème siècle.
L’Indochine comprenait alors le Cambodge actuel, la majeure partie du Vietnam, du Laos et de la Thaïlande.
Mais Angkor, c’est quoi au juste ? Le regroupement des admirables vestiges des différentes capitales de l’Empire khmer : Angkor Vat, Angkor Thom, Lolei, Ta Keo et j’en passe.

Ta Prohm

Le Ta Prohm a été construit par un roi célèbre dans l’historiographie khmère, Jayavarman VII vers 1186.
Sa découverte est à couper le souffle : volontairement laissé à l’étreinte de la jungle par l’UNESCO, il donne une sauvage idée de l’aspect d’Angkor quand les explorateurs foulèrent le site pour la première fois.
Les photos que vous pourrez y faire seront dignes des livres d'histoire...

Angkor Vat

Le plus emblématique des monuments du parc est Angkor Vat, édifié par Suryavarman II (1112-1152) en l’honneur de Vishnu, divinité hindoue.

Sa silhouette orne souvent les brochures des tours opérateurs et voyagistes (même s’ils ne proposent pas le pays…). Pour ceux qui aiment l’émission « des Racines et des Ailes », c’est souvent un sujet porteur ; Pour ceux qui aiment « Tomb Raider », l’héroïne va s’y ressourcer.

Le site est immense : il forme un rectangle près de 200 ha de superficie et est entouré d’une douve de 190 m de large.
Il représente une réplique de l’univers en miniature : la tour centrale symbolise le mont Meru, avec cinq tourelles plus petites, elles-mêmes entourées par cinq cours inférieures (les cinq continents) et par des douves (les océans) cernant le tout.

Les longs corridors abritent des bas-reliefs illustrant des scènes de l’enfer et du paradis, relatant de guerres et de victoires, montrant des dieux (les bons comme les méchants), ainsi que la création de l’univers.

Pour les amoureux de statuettes finement sculptées, c'est un endroit tout simplement immanquable : on y compte près de 2.000 Apsaras (Devatas) couvrant les murs du temple.

Si vous avez suivi "l'élection" des 7 nouvelles merveilles du monde, Angkor Vat fut nominé mais ne fait malheureusement pas partie des nouvelles merveilles, il n'en fallait que 7...

Angkor Thom

« La grande ville royale », est une cité fortifiée, entourée d’un mur d’enceinte lui-même ceinturé par une douve.
Elle fut construite par le plus grand souverain d’Angkor, Jayavarman VII (1182-1219) et vu du ciel, il s’agit d’une représentation monumentale du mont Meru entouré par les océans (mythologie hindoue).
Cinq portes, hautes chacune de 20 m, percent les remparts. Elles sont décorées de trompes d’éléphants en pierre et couronnées par quatre visages de bodhisattva auquel Jayavarman VII s’identifiait.

Devant chaque porte se dressent les statues gigantesques de 54 dieux (à gauche de la chaussée – yeux mi-clos) et de 54 démons (à droite de la chaussée – yeux arrondis), thème extrait du barattage de la mer de lait (la création du monde dans la mythologie hindoue).

Bayon

Lorsqu’on arrive sur le site du Bayon, on ne se rend pas tout de suite compte de ce qui nous attend. Il faut pénétrer dans l’enceinte du temple pour y apercevoir le gigantisme et la démesure de cette construction : un site immense, où l’on se sent minuscule. Sur les hauteurs, on aperçoit des visages colossaux qui nous regardent avec un sourire énigmatique.

Une prouesse architecturale de 54 tours comprenant chacune 4 visages dont la plupart ont taille humaine ! Et devinez qui l’a fait édifier ? Jayavarman VII, encore lui…

Le Bayon possède également des bas-reliefs qui dépeignent des scènes de batailles ainsi que des scènes de la vie quotidienne. On peut compter plus de 11.000 personnages.

Banteay Srey

Banteay Srey est une petite merveille architecturale : le lieu n’est pas très grand mais il est richement et soigneusement décoré. Il a été taillé dans une pierre rosée ce qui en fait un temple aux couleurs uniques et envoûtantes. Il est considéré par beaucoup comme le plus beau joyau de l’art angkorien.
Son nom signifie « la citadelle des femmes » et l’on raconte qu’il a dû être construit à la demande d’une femme ou par une femme, les sculptures si raffinées n’ayant pu naître de la main d’un homme…
On peut y découvrir des sculptures classiques, notamment de jolies femmes tenant à la main des fleurs de lotus et portant des jupes traditionnelles. Une ambiance de détente et de calme se dégage du lieu...

Beng Mealea

Pour se rendre à Beng Mealea il faut d’abord traverser un morceau de jungle. On se demande d’ailleurs quand on va arriver et soudain, au détour d’un chemin, apparaît le temple, littéralement dissimulé par la végétation luxuriante.
Beng Mealea, temple le plus mystérieux d’Angkor, se mérite. Pour le découvrir, il faut escalader des monticules de pierres, marcher sur des murs quasi écroulés et imaginer ce qu’il a dû être du temps de sa splendeur. Et si c’était maintenant le temps de sa splendeur ? Absorbé par la jungle et éclairé par une douce lumière filtrée par la végétation…

Pour la petite histoire, Jean-Jacques Annaud a choisi ce lieu pour réaliser son film « les deux frères », mettant en scène les péripéties de deux tigres frères. Grâce à lui, le site a pu quitter son anonymat quasi complet et recouvrer un peu de son attrait aux yeux des (très rares !) touristes. N'oubliez pas de bonnes chaussures pour le voyage !

Phnom Penh

La capitale, Phnom Penh, fut fondée, selon la légende, après qu’une vieille dame nommée Penh ait découvert quatre représentations du Bouddha sur les berges du Mékong. Elle les installa sur une colline voisine et la ville qui surgit alentour prit le nom de Phnom Penh : la colline de madame Penh.

Au-delà de la légende, il faut sincèrement prendre le temps de flâner dans cette ville au charme désuet, de découvrir les petits commerces et échoppes, de marcher le long des berges du Mékong et, le soir venu, d’aller manger dans un restaurant en terrasse en regardant la vie nocturne se dérouler sous ses yeux… Sans oublier qu’il n’est pas rare de croiser un éléphant sur le trottoir ! Moment de détente à savourer.

Le palais royal

Le site du palais royal respire la sérénité et la détente avec ses allées propres, ses bâtiments parfaitement entretenus et dont l’or scintille au soleil. Promenez-vous entre tous ces bâtiments royaux : la salle du trône, le pavillon de danse traditionnelle, la pagode d’argent… sont autant de bijoux à contempler.
Et surtout n’oubliez pas de visiter les salles intérieures afin d’y découvrir toute la richesse des décorations du sol au plafond. Pour la petite histoire, le sol de la pagode d’argent était autrefois recouvert de plus 5000 dalles d’argent ! Les photos ne sont malheureusement pas permises.

 

 

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